fr

Panier | Se connecter |

Brevet 2 : analyse de la variabilité de la fréquence cardiaque

Procédé de traitement d'une série RR et son application à l’analyse de la variabilité de la fréquence cardiaque, et en particulier à l’évaluation de la douleur ou du stress chez un être vivant

La méthode d’analyse et de mesure de la variabilité de la fréquence cardiaque diffère du procédé le plus souvent observé à savoir l’analyse spectrale par Transformée de Fourier.

Bénéfices de l'invention

L’innovation brevetée par le CHRU de Lille a pour principal mérite de proposer un procédé de traitement automatique d’une série RR qui pallie les inconvénients recensés inhérents aux procédés de l’art antérieur et qui permet le calcul d’une information quantitative (paramètre) caractérisant avec une très bonne sensibilité l’activité du système nerveux autonome.

En effet, la méthode d’analyse spectrale présente plusieurs inconvénients.
Une série RR est non stationnaire. Par conséquent, l’application d’une Transformée de Fourier sur ce type de série non stationnaire donne des résultats qui sont imprécis, voire le cas échéant erronés, et que l’on ne peut interpréter avec certitude.
Le calcul de la courbe de densité spectrale par transformée rapide de Fourier (ou équivalent) est relativement lourd en terme de puissance de calcul et/ou temps de calcul, ce qui rend à ce jour cette méthode d’analyse spectrale inadaptée et difficile à mettre en œuvre en temps réel notamment dans les systèmes embarqués.

Egalement, pour obtenir une résolution fréquentielle acceptable, la transformée de Fourier rapide doit être calculée dans des fenêtres temporelles relativement larges (par exemple 256 seconde) ce qui correspond à un nombre important d’échantillons de la série RR. Il en découle que cette méthode d’analyse spectrale s’accompagne d’un effet mémoire qui retarde la prise en compte d’un changement intervenu dans la série RR.

En conclusion, cette méthode est aujourd’hui jugée non suffisamment discriminante pour le calcul d’un paramètre de stress et ne s’applique pas bien à un signal non stationnaire (comme l'est le tachogramme).