SYMBIOFI s’est imposé comme un acteur majeur de la santé mentale et, dans cadre, elle développe des modules de formation et des solutions logicielles innovantes notamment pour la prise en charge des symptômes physiques, psychologiques et émotionnels liés au stress, isolés ou associés à des problèmes psychiques (anxieux, dépressifs, de l’adaptation, de la personnalité, addictifs, comportementaux…) ou somatiques (douleurs, céphalées, fibromyalgie, hypertension artérielle, cancer…).

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Formation Dépendances et troubles addictifs

Comprendre, repérer, agir

Objectif de la formation Dépendances et troubles addictifs : avoir un éclairage épidémiologique, clinique et une approche thérapeutique des principales conduites addictives.

Durée : 2 jours soit 14 heures

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    19 juin, 2025 - 20 juin, 2025
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Présentation

> Introduction de la formation Dépendances et troubles addictifs

Après avoir transitée par le jugement religieux - le pêché - puis moral - le vice -, la problématique des conduites addictives s’est, grâce au développement de la science, dirigée vers des approches psychologiques (cognitive, psychanalytique…), biologiques (génétique, neurobiologique…) et sociales.

Évoquée par les pionniers de la discipline au début des années 80, l’hypothèse d’une voie commune à l’ensemble des conduites addictives a été validée par les récents travaux de neurobiologie.

Dès lors, de plus en plus de comportements humains procurant normalement plaisir ou soulagement, mais se répétant de façon compulsive, sont perçus différemment. Ils quittent le domaine de la réprobation sociale pour entrer dans celui de la maladie. L’addict n’est

plus un coupable se cachant car il doit rendre des comptes à la société mais un malade en droit de réclamer une prise en charge de son problème.

Ainsi, apparaissent désormais au grand jour en demandant de l’aide, des consommateurs de nombreuses substances, licites comme illicites, et des personnes répétant sans cesse un comportement, même lorsque celui-ci devient préjudiciable, pour eux-mêmes ou pour leurs proches.

 

Il faut ajouter à cela la mutation d’une société devenue clairement addictogène, poussant les individus à sur-consommer et privilégiant l’avoir sur l’être. Cette consommation va positionner socialement les individus, enclins à troquer leur solidarité naturelle d’animaux sociaux contre la compétition et la valorisation de la réussite individuelle. Engendrant stress et solitude, elle va induire des conduites dopantes, des conduites d’adaptation et des conduites de réassurance.

 

D’autres terreaux sociétaux, réduisant les citoyens au rang de consommateurs et brouillant leur discernement, favorisent l’explosion des conduites addictives :

  •  capacités industrielles et réseaux de distribution rendant les substances licites comme illicites largement présentes et partout accessibles ;
  •  publicités omniprésentes présentant l’ensemble des biens, ceux utiles comme ceux totalement superflus, comme indispensable à

l’épanouissement des individus ;

  •  crédit facile, argent dématérialisé et cartes bancaires à débit différé, donnant possibilités de financement plus larges et plus faciles.

 

Il est donc logique de voir arriver vers les professionnels de l’aide et de l’accompagnement tous les individus qui redoutent de ne pas réussir et qui se sont réfugiés dans une conduite addictive, comme ceux qui en ont adopté une pour accepter d’avoir échoué dans leur quête de réussite.